Vous avez enfin pris la décision de planifier votre succession et vos biens, mais vous devez maintenant essayer de décider quel outil, ou instrument, est le mieux adapté à vos besoins particuliers. Il existe plus d’une douzaine d’outils de planification successorale différents, chacun d’entre eux ayant un objectif unique. Des dernières volontés aux fiducies révocables, en passant par les testaments biologiques, il peut être pour le moins difficile de faire la distinction entre les différents outils.
Testament
L’un des outils de planification successorale les plus courants est le testament. Il s’agit essentiellement d’un document dans lequel le créateur (appelé testateur) nomme au moins une autre personne pour gérer ses biens et ses actifs, tout en expliquant comment sa succession doit être gérée en cas de décès. Si vous êtes un parent propriétaire d’une maison, par exemple, vous voudrez peut-être rédiger un testament afin que votre maison, ainsi que d’autres biens, soient répartis équitablement entre vos enfants.
Il existe plusieurs types de testaments, dont les suivants :
- Holographique
- Notarial
- Le testament du militaire
- Réciproque
- Une volonté non solennelle
- Testament sous forme solennelle
- Testament de vie
À ne pas confondre avec un testament définitif, le testament biologique se distingue de son homologue en se concentrant strictement sur les décisions médicales en cas d’incapacité mentale et/ou physique du testateur. Le testateur d’un testament de vie explique ses décisions médicales dans ce document, offrant ainsi la tranquillité d’esprit qu’il sera soigné selon ses souhaits.
Il peut s’agir de décisions cruciales comme le maintien ou non des fonctions vitales en l’absence de tout signe d’activité cérébrale, la transfusion de sang et les opérations chirurgicales qui ont un faible taux de réussite lorsqu’elles sont utilisées pour traiter ou prévenir une maladie particulière.
Les testaments de vie ne couvrent pas l’argent ou les biens, car ils sont strictement destinés à des décisions médicales. Pour préciser qui recevra vos biens en cas de décès, vous devrez utiliser un testament ou un autre outil de planification successorale.
Fiducie vivante
Un troisième outil couramment utilisé pour planifier sa succession est la fiducie vivante. Il s’agit d’un document écrit, juridiquement contraignant, dans lequel le testateur place ses biens pour la durée de sa vie. Au décès du testateur, les biens décrits dans le living trust sont transférés aux bénéficiaires par l’intermédiaire d’un représentant.
Vous vous demandez peut-être pourquoi certains choisissent de planifier leur succession au moyen d’une fiducie viagère plutôt que d’un testament. Le recours à la fiducie en faveur du vivant présente plusieurs avantages essentiels, dont le simple fait d’éviter les tribunaux chargés de statuer sur les successions.
Avec un testament, la succession du testateur doit passer par un tribunal successoral local, ce qui peut être long et stressant pour les parties concernées. Comme les fiducies viagères évitent les tribunaux d’homologation, les bénéficiaires peuvent recevoir leur part de la succession plus rapidement, généralement en quelques semaines seulement.
Un autre avantage de l’utilisation d’une fiducie vivante pour planifier votre succession au lieu d’un testament est le respect de la vie privée. Les dernières volontés sont exposées pour que le monde entier puisse les voir, car la législation américaine exige qu’elles soient rendues publiques. Un living trust préserve l’anonymat en cachant les détails.
Confiance révocable
Un trust révocable est à la hauteur de son homonyme en ce sens qu’il peut être révoqué à tout moment de la vie du testateur. Cela contraste fortement avec un trust irrévocable, qui ne peut être révoqué une fois créé. L’avantage évident de l’utilisation d’un trust révocable pour planifier votre succession est la possibilité qu’il offre de supprimer des bénéficiaires, d’ajouter de nouveaux bénéficiaires ou de modifier les actifs et les conditions fixées avec le bénéficiaire existant. Gardez à l’esprit que la plupart des living trusts sont considérés comme des fiducies révocables (par exemple, le living trust révocable).
